Édition B – 1

Le gris typographique

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Emma Kay, Worldview, 1999

Le gris typographique est l’impression produite sur l’œil par la vision générale d’un texte; on parle aussi de couleur du texte. Il ne s’agit pas de sa couleur au sens de la teinte des pigments colorant les caractères, mais au sens de la densité moyenne du gris, résultat optique de la juxtaposition de multiples caractères noirs sur fond blanc (le concept s’étend bien sûr à d’autres couleurs que le noir).

Le gris typographique conditionne la première impression qu’un lecteur a d’un texte et surtout l’aisance avec laquelle ce lecteur pourra le lire.

Les différents facteurs qui influencent le gris typographique et son homogénéité sont :

  1. la police (ou « fonte »)
  2. le corps (taille du caractère)
  3. l’interlignage
  4. la graisse
  5. l’utilisation de capitales
  6. la justification
  7. l’approche entre les caractères (interlettrage)

La qualité d’un gris typographique fluctue donc selon plusieurs paramètres :

  1. le dessin du caractère lui-même 
  2. la qualité des approches 
  3. l’interlignage 
  4. la longueur de justification
  5. la ponctuation

L’homogénéité du gris d’un bloc de texte est souvent appréciée en plissant les yeux pour « flouter » le texte et mieux percevoir les variations. S’il y a trop de taches sombres ou trop de taches claires dans l’image créée, c’est que le gris n’est pas harmonieux.

source

Em Em

Emigre n°15

Gérer les justifications dans Indesign

La gestion du texte justifié et de son corollaire le gris typographique, se travaille dans le panneau de gestion de style de caractères, dans les onglets Césures et Justification. Pour une bonne appréhension du travail du gris typographique, il est essentiel d'imprimer régulièrement son texte à 100% de sa taille afin de juger concrètement de sa qualité.

Avant de débuter, je vous recommande d'activer dans le menu PréférencesComposition, Le boutons Infraction de césure et justification, qui dans un premier temps pourra vous aider à travailler votre texte en surlignant les endroits où celui-ci ne respecte pas les règles de votre style de paragraphe. À force d'entraînement vous n'aurez plus besoin de cet outil et saurez les repérer par vous même! :)

Commençons par le panneau Justification. Plusieurs options sont proposées qui s'appliqueront à notre style de paragraphe.

  1. intermots, l'espace compris entre les mot. 100% vaut une espace, 200% deux espaces. Il est donc conseillé d'user de valeurs proches de la valeur optimum dans les minimum et maximum, afin de ne pas voir se former des lézardes ou des chandelles dans le texte.
  2. interlettrage, ou crénage, est l'espace entre chaque lettre. Attention à jouer de façon mesurée (-5% | 0% | 5%) avec cet outil au risque que les lettres deviennent optiquement trop indépendantes les unes des autres, brisant l'unité des mots.
  3. La mise à l'échelle de glyphe, est à n'utiliser qu'en dernier recours puisque cela déforme le dessin même des lettres. n'exédez jamais une valeur de 3% en maximum et minimum.

Concernant les césures, quelques règles sont à suivre afin d'éviter une lecture trop hachée et perturbée.

  1. De manière générale n'excédez jamais 3 césures consécutives (2 césures serait même l'idéal).
  2. Ne coupez pas non plus un nom propre ou un prénom + nom : insérez un tiret conditionnel avant ces éléments dans votre texte afin d'éviter que cela ne se produise (Maj + Ctrl + -)
  3. Afin, précisément de ne pas césurer des noms propres, vous pouvez vous rendre dans le menu option Césure du panneau Paragraphe et décocher l'option Césure des mots en capitales
  4. Ne césurez pas non plus un nombre écrit en chiffres.
  5. Afin d'équilibrer les césures et d'autres glyphes tels les guillemets dans la colonne de texte, vous devez vous rendre dans le panneau ArticleAlignement des marges optiques. La meilleure des valeurs pour un équilibrage optimal sera celle du corps de votre texte.

Enfin pour terminer, même s'il ne s'agit pas d'une règle immuable, puisque tout dépend du caractère choisis, de l’esthétique avec lequel vous souhaitez présenter votre texte, etc. gardez à l'esprit que :

  1. Un texte dont les lignes dépassent 45 caractères par ligne devient moins lisible et devrait idéalement tourner autour de 66 caractères.
  2. Un texte en dessous de 30 caractères sera impossible à justifier.
  3. Un texte justifié au delà de 130 caractères par ligne sera parfaitement illisible.
  4. Prenez en compte la logique du texte. Par exemple, lorsque cela est possible, évitez de laissez un pronom (Il, Elle, Nous, etc.) débutant une phrase en bout de ligne.

CP

Gilbert Sorrentino, red le démon, éditions cent pages, (mise en page par SP Millot)

CP

Mark Twain, l'homme qui corrompit Hadleyburg, éditions cent pages, (mise en page par SP Millot)

CY

Cyan, 2016

HD

Hubertus Design

G

Gutemberg, B42, 1455

G

Alde Manuce, hypnerotomachia poliphili, 1499

Pierre Faucheux - 1924-1999

1939-1942 : Formation à l’école Estienne à Paris et premières productions

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Monogrammes de Pierre Faucheux

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Typographes d'Estienne, Pierre Faucheux, 1942

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Découverte des tracés régulateurs en 1944

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La Rue, Pierre faucheux, 1945

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Terre des hommes, Pierre Faucheux, 1945

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Captaine Smith et Compagnie, Henriquès, Charlot éd., Pierre faucheux, 1946

1946 : Révélation de l’architecture et rencontre avec Jean-Paul Lhopital

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L’architecture d'aujourd’hui, Pierre Faucheux, 1948

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Grille CIAM d’urbanisme, Pierre Faucheux, 1949

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vitrine de La Hune | Logotype de la librairie-galerie La Hune à Paris, 1946

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Cahier d'expression populaire n°1, Pierre Faucheux, 1947

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Bullettin de La Hune, Pierre Faucheux, 1947

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Librairie-galerie La Hune à Saint-Germain des Prés.

1947-1954 : Directeur artistique au Club Français du Livre

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Aphorismes, G.C Lichtenberg, Club Français du Livre, Pierre Faucheux, 1947

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Les Chants de Maldoror, Lautréamont, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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Diverses couvertures du Club Français du Livre

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Les Manifestes du Surréalisme, A. Breton, CFL, Pierre Faucheux, 1955

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Les fous du roi, R. Penn, CFL, Pierre Faucheux, 1951

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Les fleurs du mal, C. Baudelaire, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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La traversée du miroir, L. Carroll, CFL, Pierre Faucheux, 1951

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Trois hommes dans un bateau, J.K Jerome, CFL, Pierre Faucheux, 1949

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Ubu roi, A. Jarry, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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La pesanteur et la grâce, S. Weil, CFL, Pierre Faucheux, 1954

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Œuvres fantastique de Stevenson, CFL, Pierre Faucheux, 1949

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Un enfant du Pays, R. Wright, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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La rage de vivre, M. Mezzrow, CFL, Pierre Faucheux, 1951

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Meurtre dans la cathédrale, T.S. Eliot, CFL, Pierre Faucheux, 1951

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La mère, M. Gorki, CFL, Pierre Faucheux, 1949

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La mère, M. Gorki, CFL, Pierre Faucheux, 1949

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Tortilla Flat, J. Steinbeck, CFL, Pierre Faucheux, 1949

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Hôtel du Nord, E. Dabit, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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Hôtel du Nord, E. Dabit, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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L'homme traqué, CFL, Pierre Faucheux, 1950

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Tom Sawyer, M. Twain, CFL, Pierre Faucheux, 1950

À voir à ce sujet

  1. cover.baptiste-tosi.eu/

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Divers exemplaires, Club Français du Disque, années 50.

1949-1952 : K éditeur

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Pour en Finir avec le jugement de Dieu, A. Arthaud, K éd. , Pierre Faucheux, 1949

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Feu Central, B. Péret, K éd. , Pierre Faucheux, 1949

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Anthologie de la poésie naturelle, K éd., Pierre Faucheux, 1950

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Les épiphanies, Henri Pichette, K éd., Pierre Faucheux, 1950

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centenaire du béton armé, 1949

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scénographie pour la galerie Maeght à l'occasion du lancement du numéro spécial l'architecture aujourd'hui , 1949

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1954-1966 : Club des Libraires de France (co-fondateur avec Bernard Gheerbrant)

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La grande aventure des baleines, G. Blond, Club des Libraires de France, 1953

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les sept frères, A. Kivi, Club des Libraires de France

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Dix-neuf contes de Mark Twain, Club des Libraires de France, Pierre Faucheux

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Exercice de style, R. Queneau, Club des Libraires de France, Pierre Faucheux, 1956

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La sagesse des nations, Claire Vervin, Club des Libraires de France, 1959

À écouter à ce sujet

  1. La fabrique de l'histoire: histoire de la librairie - Le club des libraires de France

Collaborations avec les surréalistes

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Auto-écartelage, Pierre Faucheux

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divers écartelages, années 60, Pierre Faucheux

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Scénographie pour l’Exposition Surréaliste à la galerie Cordier, Pierre Faucheux, 1959

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Histoire de la peinture surréaliste, M. Jean, éd. Seuil, Pierre Faucheux, 1959

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Programme de l’exposition l’Écart absolu à la Biennale de Paris, Pierre Faucheux, 1965

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Scénographie de l’exposition l’Écart absolu à la Biennale de Paris, Pierre Faucheux, 1965

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recherches pour L'Écart Absolu, Pierre Faucheux, 1965

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Affiche pour L'Écart Absolu, Galerie L'Œil, Pierre Faucheux, 1965

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revue L'archibras, Pierre Faucheux, avril 1967

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revue L'archibras, Pierre Faucheux, mars 1968

1963 : création de l'Atelier Pierre Faucheux & le Livre de Poche

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1963-1968 : éditions J.J. Pauvert, collection Libertés

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Années 60 : Divers collaboration (Biennale de Paris, le Nouvel Observateur, ORTF, etc.)

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Affiche pour la Biennale de Paris, 1959

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Le Cyclotone, Biennale de Paris, Pierre Faucheux, 1963

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revue trimestrielle Mammouth, mars 1965

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Programme pour la Biennale de Paris, Pierre faucheux, 1965

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scénographie de l’exposition Matta, mai 1968

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Une du Nouvel observateur, Pierre Faucheux, 1966

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Œuvre complète, Guillaume Appolinaire, éditions André Balland & Jacques Lecat, 1966

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Programme de la maison de l’ORTF, Pierre Faucheux, 1967

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Maison de l’ORTF, Pierre Faucheux, 1967

1970-1973 : éditions Éric Losfel, collection Le Désordre

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Divers couvertures pour la collection Le Désordre, Pierre Faucheux, 1970-1973

1970 : éditions du Seuil, collection Points

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Mythologies, R. Barthes, éd. Seuil, coll. Points.

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collection Points

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La Flamme noire, S.G. Weinbaum, Albin Michel, coll. Science Fiction, 1972 | Le monde obscur, H. Kuttner, Albin Michel, coll. Science Fiction, 1972

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Le culte de la charogne, Libertad, éd. Galilée

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Le sexe des Anges et celui des Géomètres, P. Bury, éd. Galilée

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Affiche pour l'exposition Écrire l’architecture, 1978

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Écrire l’espace, P. Faucheux, éd. Robert Laffont, 1978

Faucheux architecte

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de gauche à droite : Pierre Faucheux, Charlotte Perriand & Jean Prouvé

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le projet de coupole mené à la station des Arcs

À lire à ce sujet

  1. revue Faire n°20

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Procédé Open

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Sade, œuvre complète, éd. J.J Pauvert, 1986

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Carte de vœux de l’Atelier Pierre Faucheux, 1989

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étuit (négatif de la couverture), Les caractères de l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale éd., Pierre Faucheux, 1990

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Les caractères de l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale éd., Pierre Faucheux, 1990

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Lexique de l'édition et de l'impression

A

aplat :
Impression de teinte sans dégradé et sans trame.

approche de paire :
Voir crénage

B

BAT (Bon À Tirer) :
Accord du client, par l'apposition de sa signature, sur une épreuve numérique pour le lancement de l'impression définitive.

belle page :
Première page d'un feuillet (qui se retrouve donc à droite dans l'édition).

bichromie :
Impression en deux couleurs.

blanchet :
Le blanchet est un élément déterminant dans le procédé d'impression offset. Il est réalisé avec un matériau caoutchouteux et s'interpose entre le cylindre porte-plaque et le papier. Il reçoit l'encre de la plaque et la transfère sur le papier. Le papier passe entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre de contre-pression. source

bourdon :
En typographie, le bourdon est un oubli de lettres, de mots, de paragraphes, voire de pages entières. source

C

cadratin :
Le cadratin, en typographie, est une unité de mesure de longueur des espaces. Sa traduction anglaise em (de la lettre M) est utilisée comme symbole de l'unité. Cadratin vient du latin cadratus, qui signifie « carré ». source

cahier :
Pages résultant du pliage d'une feuille.

capitale :
Lettre majuscule

cellule :
Élément d'un tableau

chaîne graphique :
La chaine graphique est une expression, communément employée dans l'industrie graphique, pour désigner l'ensemble des professions qui interviennent de la conception à la finalisation d'un produit graphique qui sera produit à de multiples exemplaires par un procédé d'impression. source

chemin de fer :
La mise à plat ordonnée de l'ensemble des pages de l'édition. C'est le plan qui vous permet d'avoir une vue d'ensemble du déroulé de votre travail de mise en page.

cheminée :
Lézarde formant une ligne verticale dans un bloc de texte.

codex :
Un codex (pluriel : codices) est un cahier formé de pages manuscrites reliées ensemble en forme de livre. Cet ancêtre du livre moderne a été inventé à Rome durant le IIe siècle av. J.-C. et s'est répandu à partir du Ier siècle, pour progressivement remplacer le rouleau de papyrus (le volumen) grâce à son faible encombrement, son coût modéré, sa maniabilité et la possibilité qu'il offre d'accéder directement à n'importe quelle partie du texte. source

coquille :
Faute de frappe

crénage :
Le crénage, ou approche de paire (kerning en anglais), est l'ajustement de l'espacement entre les paires de lettres d'une police de caractères à chasse variable. Dans une police bien crénée, l'espacement optique entre deux lettres est identique, quelle que soit la paire de lettres considérée. Dans une fonte de caractère créée dans les règles de l'art, le crénage est fait manuellement par le fondeur pour toutes les paires de caractères une à une. Dans le cas contraire, les logiciels de gestion de fonte peuvent le faire automatiquement, mais cela donne un moins bon résultat. Les paires de caractères doivent être testées et réglées dans les deux combinaisons possibles (par exemple, « ab » et « ba »), l'espacement à droite et à gauche de chaque caractère étant souvent différent en fonction de sa forme. Enfin, certaines lettres peuvent se toucher comme les doubles t, double f ou fi (tt, ff, fi) : ce sont les ligatures esthétiques. source

cul de lampe :
En typographie, un cul-de-lampe est un ornement placé en bas d'une page de fin de chapitre ou de livre. Il prend généralement la forme d’un triangle composé d'un dessin abstrait ou imagé comme avec le fleuron typographique. Le cul-de-lampe désigne aussi l'arrangement décoratif d'un texte qui va en diminuant, d'une ligne à l'autre, jusqu'à ne plus former qu'une pointe sur la dernière ligne. source

D

drapeau :
Travail des textes non justifiés afin d'équilibrer les différentes lignes de blocs de texte dans le but d'en améliorer la lisibilité.

E

encartage :
L'Encartage c'est l'insertion d'un cahier dans un autre.

esperluette :
L’esperluette ou esperluète (nom féminin), également appelée éperluette, perluette, perluète, « et » commercial ou « et » américain — en anglais : ampersand —, désigne le logogramme &. Elle résulte de la ligature des lettres de la conjonction de coordination « et » et possède la même signification. source

ex-libris :
Un ex-libris (du latin ex libris meis, « faisant partie de mes livres »), est une inscription à l'intérieur d'un livre, par laquelle le propriétaire marque nommément sa possession. L'ex-libris peut prendre la forme d'un tampon, d'un cachet, etc. Par métonymie, un ex-libris désigne une vignette artistique collée à l'intérieur d'un livre, mentionnant éventuellement le nom du propriétaire, ses armes, sa devise. Cette vignette peut être une gravure personnalisée qu'un collectionneur colle sur le contre-plat (l'intérieur de la couverture) ou sur la page de garde de ses livres, comme marque d'appartenance. source

ex-dono :
Un ex-dono est une inscription indiquant qu'un objet, souvent un livre, a été donné à celui chez qui on le trouve. L'inscription n'est pas forcément de la main du donateur, contrairement à un autographe ou d'une dédicace (ou plus précisément d'un envoi). C'est donc une marque de provenance, tout comme l'ex-libris. source

F

façonnage :
Ensemble des opérations de fabrication du livre : pliage, assemblage, couture, encollage, grecquage, pelliculage, etc.

faux-titre :
Le faux-titre ou avant-titre (aussi orthographié faux titre ou avant titre), également appelé première page de titre, est la première page imprimée d'un livre. Le faux-titre contient uniquement le titre de l'ouvrage et est différent de la page de titre qui elle contient également le sous-titre de l'œuvre, le nom de l'auteur, et parfois d'autres informations1. En occident, il est imprimé sur la première des pages impaires, dites belles pages2 et généralement placé après une page de garde et avant la page de titre. Son contenu se place suivant la répartition normale des blancs : quatre dixièmes en tête et six dixième en pieds3et ne porte pas de folio. Au verso du faux-titre, cette page reste le plus souvent blanche, mais on y trouve aussi la liste des ouvrages du même auteur. source

feuillet :
Partie d'une feuille de papier contenant deux pages : le recto et le verso (10 feuillets = 20 pages).

filet :
En typographie, un filet est un trait de taille et de graisse variables qui accompagne les éléments de texte ou les images pour les mettre en valeur et les différencier, pour créer des tableaux et des encadrés, pour séparer des colonnes. Il marque aussi la fin d'un chapitre ou sert simplement d'élément décoratif dans la composition. En informatique personnelle, il est souvent confondu à tort avec la commande « souligné ». source

fleuron :
En imprimerie, un fleuron est une vignette typographique en forme de fleur ou de feuille stylisées, ornant le titre ou les blancs d'une composition. Cet ornement typographique sert aussi de cul-de-lampe pour marquer la fin d'un chapitre du livre. En reliure, le fleuron est l'ornement qu'on retrouve au dos d'un livre et la marque de l'imprimeur. C'est aussi le nom du fer servant à graver cet ornement. source

folio :
Numérotation des pages. Folio en latin signifie Feuillet.

fond perdu :
Espace hors format disparaissant lors de la coupe finale. le fond perdu permet entre autre de laisser en débord des images.

format fini :
C'est le format obtenu après toutes les opérations de façonnage.

G

gaufrage papier :
Le gaufrage papier est la forme en relief sur le papier avec ou sans impression.

glose :
Une glose est un commentaire linguistique ajouté dans les marges ou entre les lignes d'un texte ou d'un livre, pour expliquer un mot étranger ou dialectal, un terme rare. source

glossaire :
Un glossaire est proprement une « collection de gloses », c'est-à-dire (au sens premier) une liste de définitions explicitant des termes obscurs ou anciens. Le terme glossaire est souvent confondu avec lexique (une indexation de lemmes). source

gouttière :
L'espace entre 2 colonnes

grand fond :
Marges extérieures

grecquage :
Le grecquage est une des étapes du processus de la reliure. Elle consiste à entailler sur le dos du volume à l'aide d'une scie à main. Ces entailles recevront les nerfs qui ne seront dès lors plus saillants par rapport au dos des cahiers. source

graisse d'un caractère :
L'épaisseur du tracé d'un caractère (Bold, Regular, Light, etc.)

grammage :
Poids d'une feuille par mètre carré, épaisseur du papier.

grep :
Un programme créé dans les années 70, pour les systèmes d’exploitation Unix. Utilisé pour la recherche et le filtrage de chaînes de caractères. Selon certaines sources, ce terme est un raccourci de global regular expression print. La base historique, dit-on, serait une commande de l’éditeur Unix « ed »: g/RE/p. source

grille typographique :
Une grille typographique est une structure à deux dimensions, composée de séries d'axes verticaux et horizontaux se croisant. Elle est utilisée pour structurer un contenu. source

H

habillage (texte en) :
En typographie, l'habillage consiste à placer le texte composé autour d'une image : on dit qu'un texte « habille » une illustration quand, au lieu d'être composé sur la largeur de la colonne ordinaire, il épouse le contour — régulier ou irrégulier — d'une image (photographie, gravure) ou d'un élément graphique. source.

héliogravure :
L'héliogravure ou rotogravure est un procédé d'impression particulièrement adapté aux très longs tirages où une haute qualité de reproduction est exigée. L'héliogravure est aussi un procédé ancien et de très haute qualité et rareté pour les tirages photographiques d'art (procédé appelé aussi « héliogravure au grain »). L’héliogravure permet le transfert d'une image sur une plaque de cuivre grâce à une gélatine photosensible. C'est un procédé d'impression en creux, comme la gravure en taille-douce, et non en relief comme la gravure sur bois ou la typographie. Cela signifie que l’encre est retenue dans les creux de la forme imprimante, et non à sa surface. L’image est tramée selon une trame très fine et la gélatine insolée est reportée sur le cuivre, soumis à la morsure d’un acide. À la différence de la similigravure, où les parties claires se traduisent par des petits points en relief et les foncées par des points plus larges, ici les parties claires sont gravées légèrement et les parties sombres profondément. On utilise une encre très liquide et relativement transparente. La forme est un cylindre ; l’encre est déposée par des rouleaux encreurs et une racle enlève le surplus, l’encre demeurant dans les alvéoles. Sous la pression, l’encre se dépose sur le papier, donnant des gris plus ou moins denses selon l’épaisseur de l’encre déposée. La trame n’est pas visible, contrairement à la similigravure. Les noirs sont très profonds là où la couche d’encre est épaisse, alors qu’elle est très fine dans les parties claires. source

hirondelles :
En imprimerie, les hirondelles sont des petits repères, généralement en forme d’angle droit, imprimés de façon discrète pour faciliter les repérages de montage lors des différents passages en machine (dans le cas d’une impression en couleur, la même feuille doit passer autant de fois qu’il y a de couleurs, il importe donc qu’elle soit parfaitement positionnée). Les hirondelles doivent être exactement superposées et leurs différents dessins permettent ce contrôle. Par exemple, en quadrichromie, les hirondelles sont portées sur chacun des quatre films, afin de pouvoir superposer correctement les différentes encres. Les hirondelles se trouvant toujours en dehors de la page proprement dite, elles sont éliminées avec les chutes de papier et ne sont donc jamais visibles. source

I

incunable :
Un incunable est, par convention, un livre imprimé en Europe avant le 1er janvier 1501.

in-folio :
L’in-folio est une forme de livre où la feuille imprimée a été pliée une fois, donnant ainsi deux feuillets, soit quatre pages. L'in-folio est plus ou moins grand, selon l'étendue de la feuille. Aux XVIIᵉ siècle et au XVIIIᵉ siècle, les in-folio sont généralement des ouvrages de référence, fort volumineux (couramment environ 10kg par tome) et ont un format voisin de nos actuels papiers A3 (deux fois plus grand que la page habituelle des imprimantes de bureau). source

ISBN :
L'International Standard Book Number (ISBN) ou Numéro international normalisé du livre est un numéro internationalement reconnu, créé en 1970, identifiant de manière unique chaque édition de chaque livre publié postérieurement à l’introduction de l’ISBN, quel que soit son support. Cet identifiant pérenne est destiné à simplifier la gestion pour tous les intervenants de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, grossistes, libraires, bibliothèques). En 2007, le numéro ISBN est passé de 10 à 13 chiffres pour compatibilité avec le code-produit GTIN-134, base du code-barre universellement utilisé dans la distribution. L'ISBN s'applique aux livres, quel que soit leur support : celui-ci peut être le support papier traditionnel ou les fichiers pour liseuse, par exemple (chaque forme donnant lieu à un numéro d'ISBN différent). En revanche, les publications qui ne sont pas soumises au dépôt légal ne sont pas soumises à l'ISBN. source

interlettrage :
Espace entre les lettres

interlignage :
Espace entre les lignes

imposition :
Montage des pages d'un document avant le lancement de l'impression.

J

jaquette :
Protection qui recouvre parfois la couverture d’un livre. On y retrouve notamment le titre de l’ouvrage et le nom de l’auteur.

K

kerning :
Crénage en anglais.

L

lézarde :
Une lézarde est, en imprimerie, un effet de ligne blanche, plus ou moins droite, oblique ou brisée, occasionné par l'alignement fortuit d’espaces inter-mots. Ce défaut apparaît fréquemment avec les polices à chasse fixe, mais il peut se produire dans tous les cas.

ligature :
En typographie, une ligature est la fusion de deux ou trois graphèmes d’une écriture pour en former un nouveau, considéré ou non comme un caractère à part entière. C'est un des procédés possibles d’enrichissement du stock de graphèmes d’une langue. (exemples : æ, œ, &) source

ligne de base :
En typographie et manuscriture, la ligne de pied ou ligne de base, de l'anglais baseline, est la ligne sur laquelle la plupart des lettres reposent et au-dessous de laquelle s'étendent les jambages. source

M

macro-typographie :
Relation des blocs de texte par rapport aux bloc d'image et blancs tournant dans la page.

manicule :
Nom d’un signe en forme de main à l’index dressé, tracé en marge d’un manuscrit pour attirer l’attention du lecteur sur un passage. ☜

marges de pied :
Marges inférieures

marges de tête :
Marges supérieures

micro-typographie :
Méthodes permettant d'atteindre une meilleure lisibilité du texte en jouant sur des paramètres comme entre autres l'interlettrage et l'interlignage.

monochromie :
Impression en une seule couleur.

N

nouvelle :
Texte trop court pour être considéré comme un roman.

O

offset :
L'offset (de l'anglais to set off, reporter) est un procédé d'impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la lithographie, par le remplacement de la pierre lithographique par une plaque cintrable, adaptée à un cylindre, et l'ajout d'un blanchet autour d'un cylindre porte-blanchet (ou cylindre offset), entre le cylindre porte-plaque et le papier. Le procédé offset est actuellement le procédé majeur d'impression professionnelle. source

orpheline :
Une orpheline est la première ligne d'un paragraphe apparaissant isolée en bas d'une page.

orthotypographie :
L’orthotypographie est l’ensemble des règles qui permettent d’écrire de façon correcte, selon une norme établie, à l’aide de types (caractères). C’est donc l’ensemble des règles de l’orthographe des mots et des règles typographiques (utilisation des majuscules et des minuscules, des espacements, de la ponctuation, de l’italique, etc.). source

P

pages liminaires :
Pages placées au début d'un ouvrage, avant le texte. Elles ne sont généralement pas chiffrées. Elles comprennent la plupart du temps les gardes, le faux-titre, le titre, et la dédicace. Parfois, elles incluent la préface ou l'introduction, et une table des matières, lorsque celles-ci ne sont pas chiffrées ni paginées en chiffres romains. source

petit fond :
Marges intérieures

pied de mouche :
Caractère ¶ marquant la fin d'un paragraphe.

piqûre à cheval :
Reliure par agrafage des cahiers.

point :
Le point est une ancienne unité de longueur (cf. pied du Roi), qui vaut généralement 1⁄1 728 pied, soit environ 0,188 mm. Le pied est donc divisé en 12 pouces, eux-mêmes divisés en 12 lignes de 12 points. Le point typographique est l’unité de mesure principale de l’imprimerie et la typographie. Sa valeur a varié du simple au double au fil du temps. source

post-incunable :
Un post-incunable est, en France et ailleurs en Europe, un ouvrage imprimé après le 31 décembre 1500 et avant 1530-40. La rupture temporelle entre les incunables et les post-incunables est arbitraire, mais d’importants développements technologiques dans le domaine de l’édition marquent les décennies 1500-1540. La période est aussi marquée par une centralisation des ateliers d’impression dans les villes et l'émergence d'une économie de marché du livre à l'échelle du continent. source

puce :
La puce ( • ) est un symbole typographique qui sert à structurer ou mettre en valeur des énumérations. Elle est également utilisée comme signe pour marquer la fin d’un article. La puce prend le plus souvent la forme d’un point épais. source

Q

quadrichromie :
(ou quadri en abrégé) Impression d'une image en quatre couleurs selon le principe de la synthèse soustractive : cyan, magenta, jaune et noir.

queue :
Tranche inférieure d'un livre.

R

recto :
Première page d'un feuillet (du latin Folio Recto)

réglure de parchemin :
Préparation d'une page du temps des moines copistes. L'opération consistait à déterminer les marges et à tracer à la pointe sèche ou à la mine de plombs les lignes allant accueillir le texte manuscrit.

S

surfaçage :
Ajout d'un vernis ou pelliculage sur toute la surface de l'imprimé.

T

tête :
Tranche supérieure d'un livre.

teinté dans la masse :
Un papier teinté dans la masse est un papier dont la fibre a été coloré, il n'a pas été imprimé une couleur à posteriori pour lui donner sa teinte.

tirage :
Quantité d'exemplaires imprimés

trame :
Nombre de lignes au pouce (2,4 cm) déterminant la finesse et la qualité de l'impression.

traits de coupe :
Repères prévus pour la coupe au massicot.

typomètre :
Le typomètre est une règle graduée sur un côté en millimètres et, de l’autre côté, en points typographiques. Le typomètre est utilisé dans tous les métiers de l’imprimerie. Les typomètres plus perfectionnés peuvent également mesurer l’interlignage, l’épaisseur des filets, la force de corps, la valeur d’un grisé… Le typomètre sert donc à reproduire une mise en pages en mesurant tous ses éléments. source

U

V

verso :
Seconde page d'un feuillet (du latin Folio Verso)

veuve :
Une ligne veuve est la dernière ligne d'un paragraphe apparaissant isolée en haut d'une page.

volumen :
Le volumen (mot latin signifiant « chose enroulée ») est un livre à base de feuilles de papyrus collées les unes aux autres et qui s'enroule sur lui-même. Il a été créé en Égypte vers 3000 av. J.-C. Le texte est rédigé en colonnes parallèles assez étroites. C'est le support du texte par excellence durant les trente siècles précédant notre ère, d'abord en Égypte, puis dans tout le monde méditerranéen. Il sera ensuite progressivement remplacé par le codex. source

W

X

xylographie :
La xylographie est un procédé de reproduction multiple d'une image sur un support plan, papier ou tissu, en utilisant la technique de la gravure sur bois, ou xylogravure, comme empreinte pouvant être reproduite par impression, à meilleur prix que le travail réalisé à la main par des copistes. Ce terme tend à être utilisé pour désigner les gravures produites avant la découverte et la diffusion de l'imprimerie. On nomme parfois xylographes les estampes produites en xylographie antérieures à 1500. L'image reproduite peut être celle d'un texte. source

Y

Z

biblio

Pierre Faucheux, le magicien du livre, édition du cercle de la librairie

Écrire l'espace, Pierre Faucheux, Robert Laffont, 1978 (la version numérisée sur Gallica)

L’Écartelage ou l'écriture de l'espace d'après Pierre Faucheux, éd. b42, 2013

liens vidéos

Une présentation de L’Écartelage ou l'écriture de l'espace d'après Pierre Faucheux par Catherine Guiral, Jérôme Faucheux et Brice Domingues

Intervention de Catherine Guiral, Journée d'étude sur l'histoire du design graphique - 2014

T | Typographe à façon de Thomas Huot-Marchand, Quelques Clubs du livre et éditions de Pierre Faucheux, Jacques Darche, Jacques Daniel et Massin, dans la bibliothèque de Thomas Huot-Marchand - 2020

Conférence d‘Alban Cerisier: Pierre Faucheux et l’édition française réalisée dans le cadre de l’exposition Crystal Maze IV — 1+2+3=3 (Pompidou, 2013)

PRR FCHX, un film d’Adrien Faucheux

podcast

La fabrique de l'histoire: hisoire de la librairie - Le club des libraires de France

Pierre FAUCHEUX, invité pour parler de sa profession de typographe

Jugez-vous un livre d’après sa couverture?, Sans oser le demander, Géraldine Mosna-Savoye avec Clémence Imbert Historienne de l'art, spécialiste du design graphique, France Cultre, 17 avril 2023

articles

Index Graphik, Pierre Faucheux

eyemagazine.com

strabic.fr

supercontinuum.eu

1545.fr

Pierre Faucheux, le magicien du livre de poche (Etapes: N°211)

Un compte rendu de l’ouvrage Écrire l’espace

autre

Un aperçu de la collection Science fiction chez Albin Michel